(Et hoooop, recyclaaage!^^)
Une autre voiture arriva quelques heures après la première. Le bruit régulier des sabots sur la terre battue par les passages incessant avait plongé le passager de la voiture dans les bras de Morphée. La voiture en elle-même était on ne peut plus classique, elle ne se démarquée aucunement des autres calèches. Les chevaux qui la tirée était tous deux d’une magnifique robe de jais et leur allure et leur superbe laissaient penser à une noble ligné. Leurs flancs étaient brillant de sueur, les chevaux maintenant le rythme soutenus que leur imposait le cochet.
Atsilouth lui avait pourtant dit de ne pas les presser, cherchant à retarder l’heure de son arrivée. Mais a peine s’était-il endormis que le cochet avait accéléré, voulant absolument arriver tôt pour jouir d’une nuit de sommeil bien mérité dans un lit digne de ce nom.
En arrivant de le village, le cochet ne ralentit que peu la marche des chevaux, lançant des regards suspicieux à tous les badauds qui le regardait avec un drôle d’air, comme une sorte d’avertissement voilé. Le frisson qui lui parcourut le dos força le cochet à accélérer de nouveaux, créant une violente secousse dans tout l’attelage, secousse qui réveilla le jeune passager.
Le blondinet regarda tout autour de lui, un peu hébété. Il lui fallut un temps pour remarquer qu’il n’était pas dans sa chambre et encore un peu plus de temps pour se souvenir qu’il se rendait chez un comte étrange dont il ne savait absolument rien. Il ne put s’empêcher de se dire que son père, bien que malade aurait put au moins faire l’effort de se souvenir de son hôte, cela aurait évité bien des doutes et tous ce stress à son fils.
Le jeune garçon se rassit sur la banquette, passant ses mains sur ses beaux habits pour en enlever le maximum de plis. L’opération fut un cuisant échec, les plis étant bien installé et ne voulant pas disparaître. Une main glissait sur ses yeux pour les frotter révéla au garçon que sa joue était marqué par la trace de ses habits. Cette découverte déclencha une nouvelle vague de stress : et si les marques ne partaient pas ? Il ne pouvait pas se présenter comme ça devant un comte, connaissance de son père qui plus est. Dans un geste devenue habituelle pour lui, il commença à se frotter la joue, espérant en faire partir les marques. Son regard du matin, aucunement vif et absolument pas réveillé s’hasarda au delà de la fenêtre. Ses yeux mi-clos lui dévoilèrent un village à l’allure très triste. Ses cheveux mal coiffé et tombant devant ses yeux lui avaient en partie cachée les regards accusateurs des villageois. Mais voila, il repoussa quelques mèches d’un geste et il croisa le regard d’une jeune fille du village. Et le regard de la demoiselle lui fit presque peur, aussi il se recala dans son siège, fermant les rideaux.
*Où est ce que je suis tombé encore…
*
[Le Lac de Steinrot]